Ren Hang (1987–2017) photographe chinois, portraits souvent osés et poétiques mêlant nudité, érotisme, nature, surréalisme… Une fleur dans le cul notamment. (Attention la dernière photos pour les âmes sensibles)
Souvent inquiété dans son pays par la censure, il a pourtant eu une reconnaissance internationale. Au-delà de ses photos, Ren Hang tenait un blog dans lequel il parlait ouvertement de sa santé mentale. Il s’est suicidé en 2017. https://www.guernicamag.com/the-last-ten-entries-of-ren-hangs-depression-diary → ses derniers écrits sur le blog traduits en anglais. Hyper touchant et intéressant.
J’ai trouvé incroyable sa description d’une de ses crises d’hallucination :
Extrait
“I make it to the street, but all the pedestrians are vases, of all imaginable shapes and sizes. I would like to buy a bouquet of flowers, so I can stick a stalk into each of the open mouths gaping from their heads, though I know this world won’t become any more beautiful as a result of that. I’d be better off with a hammer. Killing someone would be as easy as smashing a vase in. As easy as the way people can be murdered by the mundanity of life itself—at the very least I know it is capable of killing me, rendering me formless.”
En 2016, il a publié des livres en tirage limité pour chaque mois de l’année, avec des thèmes précis, et variés (Pékin, fête disco, orgasme masculin, ses pieds et des garçons…). Artiste très prolifique.
Petite sélection de mes photos préférées de lui :
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