Groupe formé en 2002 associant Rebeka Warrior et la violoniste Carla Pallone : morceaux de chanson française ou électro mélancolique et poétique, avec des mélodies au violon & piano. Des textes en français, italien, anglais (surtout les premiers albums) parfois allemand.
Origine du nom :
« Mansfield » fait référence à June Mansfield, seconde épouse de l’écrivain Henry Miller et proche d’Anaïs Nin. Rebeka Warrior, a expliqué :
« C’était une ratée, mais un grand mystère régnait autour d’elle, elle fascinait son entourage. C’est en l’honneur de ce mystère que nous avons choisi ce nom »
Leur premier album June renforce ce choix d’hommage, ainsi que le titre éponyme.
Quant à l’acronyme TYA, selon les artistes, il ne correspond à aucune signification précise, comme elles le disent en interview
«Comme ça, pour rien»
Le groupe se sépare en 2022 après 20ans de carrière, en sortant un dernier album : Mansfield Twenty Years After. Cet album contient leurs morceaux favoris des 4 albums, remasterisés. Ce titre leur permet d’adosser une explication rétroactive aux initiales TYA.
Petite sélection :
Monument Ordinaire :
- Le parfum des vautours (La plus émouvante, surtout quand on a le background)
- Une danse de mauvais goût (feat. Odezenne)
- Ni morte ni connue
- L’acqua fresca
- Petite italie
- Auf Wiedersehen
- Tempête
Corpo inferno :
NYX :
June :
- Mon amoureuse
- Pour oublier je dors (la plus belle de l’album je trouve, bien que les paroles soient morbides. C’est en fait une référence/inspiration assez évidente à un poème de Charles Baudelaire “Le vin de l’assasin”. En interview, elles n’ont jamais dit d’où venaient l’histoire racontée. Rebeka Warrior a déclaré que «C’est une histoire vraie. Elle parle de la vérité. », tandis que Carla ajoute que « ce que je croyais être la vérité ne coïncidait pas avec ce qui m’aidait à vivre » (c’est deep). Donc le doute et le mystère réside. Fait divers, histoire de quelqu’un qu’elle ont connu ? métaphore ?)